Un risque majeur est un événement qui touche toute la population, tous les biens, et l’environnement. Les risques majeurs naturels sont : les ouragans et les coups de vent, les inondations, les séismes et mouvements de terrain, etc.
Les ouragans
Les questions de Murat-Ali et Ahmed
- Peut-il y avoir des ouragans à Besançon ? Pourquoi ?
- Combien de temps un ouragan peut durer s’ il y en a ?
- Quelle est la durée d’un ouragan ?
- Peut-il y avoir un phénomène semblable à un ouragan ?
- Y a-t-il déjà eu des vents violents en Franche-Comté ? Quand ?
- Quels dégâts peut faire un ouragan ou des vents violents en Franche-Comté ?
- Comment prévenir la population quand un ouragan approche ?
Image satellite de l’ouragan IrmaSource : NOAA (Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique).
La formation des ouragans par Murat-Ali
Un ouragan est un phénomène naturel se situant dans les océans chauds tropicaux ou sud tropicaux, entre juin et octobre.
Lorsque la température de l’eau monte à 26,5 C° ou plus et lorsque la profondeur de cet océan est à 50 m de profondeur ou plus. Une fois ces deux choses réunies, l’air chaud et humide, qui se déplace à la surface de celle-ci, va former de la vapeur d’eau qui va monter dans l’atmosphère ce qu’on appelle une perturbation atmosphérique. La vapeur se refroidit alors et se condense en gouttes d’eau (nuage). La condensation de cette vapeur tropicale va libérer sa chaleur tropicale en retournant à l’état liquide et c’est précisément cette libération de chaleur qui va jouer un rôle crucial dans le processus de la formation de l’ouragan. Cette chaleur va alléger l’air qui va monter encore plus haut avant de refroidir et sera remplacé dans son ascension par la vapeur provenant de l’océan et ainsi de suite.
Ce refroidissement va accélérer l’ascension de l’air car il est plus chaud que l’air ambiant. L’air qui continue de monter aspire l’air qui se trouve plus bas et accélère l’aspiration de vapeur à la surface de l’eau. Cet air prend la forme d’une tour et cette tour provoque un vide et l’air autour essaie de combler ce vide donnant naissance au vent.
Se forme alors une tempête tropicale : la forte concentration de nuages provoque de fortes pluies et un vent bien violent se met alors à souffler. Mais pour avoir un ouragan, la rotation de la Terre via la force de Corolis va mettre en mouvement ce monstre tropical.
Un ouragan continuera d’exister seulement en étant approvisionné par l’air chaud qui se forme à la surface de l’eau.
Carte des zones de formation des ouragans, cyclones et typhons
Pour le cas d’Irma les vents soufflaient à plus de 300 km/h. Les dégâts sont estimés à plus de 63 000 000 000 $ sur le plan matériel. Sur le plan humain, on dénombre 124 morts et des milliers de blessés.
Itinéraire de l’ouragan IrmaCréé par OverlordQ using WikiProject Tropical cyclones/Tracks. L’image en arrière plan provient de la NASA.
La chronologie de l’activité cyclonique dans l’Atlantique en 2017
- Tempête tropicale Arlene
- Tempête tropicale Bret
- Tempête tropicale Cindy
- Dépression tropicale Quatre
- Tempête tropicale Don
- Tempête tropicale Emily
- Ouragan Franklin (type 1)
- Ouragan Gert (type 2)
- Ouragan Harvey (type 4)
- Tempête tropicale Madys
- Ouragan Irma (type 5)
- Ouragan Jose (type 4)
- Ouragan Katia (type 2)
- Ouragan Lee (type 3)
- Ouragan Maria (type 5)
- Ouragan Nate (type 1)
- Ouragan Ophelia (type 2)
- Tempête tropical Phillippe
Les inondations
Les questions de Loïse et Romane
- Pourquoi y a-t-il des inondations dans le monde ?
- Comment se forme une inondation ?
- Quels sont les lieux favorisés pour ces catastrophes ?
- Les inondations peuvent-elles faire beaucoup de dégâts à Besançon ?
- Comment avertit-on les populations touchées par ces inondations ?
- Quells sont les dispositifs mis en place pour la sécurité des personnes ?
Crue à Besançon – 15 juin 2006Photo : Sam COULON – L’Est Républicain
Le risque d’inondation par Loïse et Romane
Les inondations constituent un risque majeur sur le territoire national, mais également en Europe et dans le monde entier. Elles représentent les catastrophes naturelles les plus importantes du monde et créent plus de 20 000 victimes chaque année ! Les cyclones, les typhons et encore les orages violents sont les principales causes des inondations.
En France, une commune sur trois (dont 300 grandes agglomérations), à des degrés divers, risque une inondation. Les dégâts causés par une inondation représentent 80% du coût des dommages imputables aux risques naturels, soit en moyenne 250 millions d’euros par an.
En raison des pressions économiques, sociales, foncières ou encore politiques, les cours d’eau ont souvent été aménagés, couverts, déviés, augmentant ainsi la vulnérabilité des populations et des biens.
Les inondations de plaine se produisent quand la rivière sort doucement et inonde la plaine sur une longue période. Le ruissellement pluvial c’est l’imperméabilisation du sol par les aménagements.
La formation rapide des crues torrentielles est le courant qui transporte de grandes quantités de bois morts, etc.
Les laves torrentielles se forment dans des torrents au cours d’une crue lorsqu’une grande quantité de matériaux y est mobilisée. Elle a un pouvoir destructeur plus important qu’une crue torrentielle en raison de sa densité élevée.
La crue correspond à l’augmentation de la quantité d’eau qui s’écoule dans la rivière. L’importance de l’inondation dépend de trois paramètres : la hauteur d’eau , la vitesse du courant et la durée de la crue.
Les principales inondations dans le Doubs par Alicia et Marion
- Janvier-février 1910 : crue historique du Doubs – 9,50 m à Besançon.
- Juin 1953 – La Loue 3,20 m à Ornans – Le Doubs : 7,30 à Besançon.
- Février 1990 – L’Allan : 4,43 m à Courcelles-les-Montbéliard – La Loue : 2,22 m à Ornans – Le Doubs : 7,76 m à Besançon.
- Mars 2006 : Le Doubs : 4,43 m à Voujeaucourt et 7,10 m à Besançon – L’Allan : 4,06 m Courcelles-les-Montbéliard – La Loue : 2,27 m à Ornans.
La crue historique de 1910
LES SÉISMES
L’origine des tremblements de terre par Louis
Les séismes sont provoqués par le mouvement des plaques lithosphériques qui forment l’écorce terrestre.
Les séismes sont positionnés entre les plaques lithosphériques, de même pour les volcans. Ils sont provoqués plus précisément par le fait que les plaques en s’entrechoquant produisent des ondes qui font trembler la terre sur plusieurs kilomètres et pendant quelques secondes.
Le séisme est le risque naturel majeur le plus meurtrier et qui cause le plus de dégâts dans le monde.
Carte des principales plaques tectoniques terrestresSource : United States Geological Survey, une agence de the United States Department of the Interior.
Les séismes en Franche-Comté par Louis et Mohamed
À compter du 1er mai 2011, la région Franche-Comté compte 1 150 624 habitants (recensement de 2006) en référence au nouveau zonage sismique :
- 183 956 personnes en zone de sismicité faible (zone 2) répartis sur 403 communes dont Dole et Gray,
- 934 491 personnes en zone de sismicité modérée (zone 3) répartis sur 1344 communes dont les quatre chefs-lieux de département,
- 32 177 personnes en zone de sismicité moyenne (zone 4) répartis sur 38 communes dont Delle, Beaucourt et Grandvillars.
Un séisme de magnitude 5,1 sur l’échelle de Richter a secoué l’Est de la France (y compris la Franche-Comté), le 24 février 2004 en en plongeant une partie dans le noir total pendant plus d’une heure.
Carte des failles reconnues en Franche-Comté
Source : DREAL Bourgogne Franche-Comté
L’alerte des populations
La vigilance météorologique par Elvin
Depuis la tempête de décembre 1999, le Ministère de l’Intérieur a mis en place une procédure d’alerte météorologique à destination des communes et de leurs habitants.
Le niveau de vigilance face à une situation à venir est représenté par une échelle de 4 couleurs :
- VERT : pas de vigilance particulière.
- JAUNE : soyez attentif si vous pratiquez des activités sensibles aux risques météorologique ou exposées aux crues ; des phénomènes habituels dans la région mais occasionnellement et localement dangereux (orages d’été, montée des eaux…) sont en effet prévus ; tenez-vous au courant de l’évolution de la situation.
- ORANGE : soyez très vigilant ; des phénomènes dangereux sont prévus : tenez-vous au courant de l’évolution de la situation et suivez les conseils de sécurité émis par les pouvoirs publics.
- ROUGE : une vigilance absolue s’impose ; des phénomènes dangereux d’intensité exceptionnelle sont prévus ; tenez-vous régulièrement au courant de l’évolution de la situation et respectez impérativement les consignes de sécurité émis par les pouvoirs publics.
Les phénomènes dangereux sont identifiables sur la carte sous la forme de pictogrammes, associés à chaque zone concernée par une vigilance orange ou rouge.
Les prises de contact
Par Anna et Héloïse
- Météo France : Monsieur Bruno VERMOT DESROCHES, chef du centre de Besançon, sur les risques naturels climatiques : ouragans, tempêtes, etc.
- UFR Sciences et techniques de Besançon / Géologie : Monsieur Vincent BICHET, maître de conférences, sur les tremblements de terre et les inondations.
- Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement du Doubs : Monsieur Vincent PAILLOT, architecte, à propos des normes de constructions parasismiques, de la réglementation de construction dans les zones inondables, et l’absence, à ce jour, de normes « paracycloniques ». Depuis le CAUE nous a fait parvenir KAZ’ PAWOL, la lettre d’information du CAUE de Martinique :
- page 1 : « réchauffement climatique, Irma la tueuse ».
- page 4 : « Les premiers enseignements du cyclone Irma par les Architectes de l’urgence ».
- page 8 : « Ouvrage conception paracyclonique à l’usage des architectes et des ingénieurs ».
- La Mairie de Pontarlier : les conséquences de la tempête de décembre 1999.