Qu’est-ce que la faune sauvage ?
Par Chloé

La faune est constituée de deux catégories : la faune sauvage et la faune domestique.
Les animaux qui appartiennent à la faune sauvage sont des animaux qui n’ont pas besoin de l’homme pour survivre (survivre, grandir et se nourrir) comme par exemple les lynx, les hérissons, les oiseaux, les sangliers, les poissons des rivières, les cerfs, etc.
Les animaux qui appartiennent à la faune domestique sont ceux qui ont besoin de l’homme pour survivre (grandir, survivre, se nourrir) comme les vaches, les lapins, etc …
Définitions :
- Sauvage : qui vit en liberté dans la nature (Larousse).
- Domestique : Un animal qui vit dans l’entourage de l’homme, qui est domestiqué parfois dressé.
Les textes de protection de la faune sauvage
Par Lili

La Convention de Washington
Datant du 3 mars 1973, elle porte sur le commerce international des espèces sauvages menacées d’extinction, parfois appelée CITES (Convention on International Trade of Endangered Species).
Pourquoi ?
Le commerce international de la faune et de la flore sauvages à but (très) lucratif est responsable de la réduction massive des effectifs de nombreuses espèces animales et végétales. La surexploitation des espèces sauvages à des fins commerciales a provoqué une telle inquiétude que cette convention a été élaborée afin de les protéger et d’empêcher que le commerce international n’entraîne leur disparition.
Le principe
Connue sous le nom de CITES, la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction est entrée en vigueur le 1er juillet 1975 et compte environ 160 parties (pays, ONG, …). Ces pays interdisent le commerce international des espèces menacées d’extinction inscrites sur une liste, et réglementent et surveillent le commerce d’autres espèces qui pourraient le devenir.
La convention de Berne
Du 19 septembre 1979, elle est relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe.
Pourquoi ?
» … la flore et la faune sauvages constituent un patrimoine naturel et d’une valeur esthétique, scientifique, culturelle, récréative, économique et intrinsèque, qu’il importe de préserver et de transmettre aux générations futures … » (préambule de la Convention de Berne).
Le principe
Élaborée par le Conseil de l’Europe, la convention est ouverte à l’adhésion des pays membres de l’Union européenne mais aussi aux pays non-membres se situant dans l’espace géographique de distribution des espèces européennes migratrices. On constate ainsi qu’elle « englobe » la Convention de Bonn pour les espèces migratrices européennes.
Convention de Bonn
Du 23 juin 1979, elle porte sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage.
Pourquoi ?
Pour assurer la conservation des espèces migratrices terrestres, marines et aériennes sur l’ensemble de leur aire de répartition (échelle mondiale).
Le principe
Les États contractants doivent accorder une attention particulière aux espèces migratrices dont l’état de conservation est défavorable. Ces espèces sont classées en 2 annexes :
- Annexe I : espèces migratrices en danger => protection stricte
- Annexe II : espèces dont l’état de conservation est défavorable et qui nécessitent la conclusion d’accords internationaux pour leur conservation.
L’OFB : l’office français pour la sauvegarde de la biodiversité
Par Océan
Présentation
L’OFB est sous la tutelle du ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.
L’Office français de la biodiversité (OFB) placé sous la tutelle du ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, est un établissement public dédié à la sauvegarde de la biodiversité. Une de ses priorités est de répondre de manière urgente aux enjeux de préservation du vivant.
L’OFB regroupe les agents de l’Agence française pour la biodiversité (AFB) et de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS)

Ses missions
- le développement de la connaissance, de la recherche et de l’expertise en biodiversité (développement de projets de recherche, capitalisation et valorisation scientifique) ;
- l’exercice de la police de l’environnement et de la police sanitaire (collecte de données environnementales, surveillance des territoires et des infractions, sensibilisation des usagers) ;
- l’appui aux politiques publiques de protection de l’eau et de la biodiversité (trame verte, trame bleu, programme de sauvegarde des espèces) ;
- la gestion des espaces naturels (aires marines protégées, parcs nationaux, réserves naturelles) ;
- la formation auprès des professionnels de la biodiversité (transfert d’une expertise scientifique et technique sur l’identification, la restauration et la surveillance des écosystèmes) ;
- la mobilisation citoyenne (accompagnement technique et financier des plans d’action portés par la société).
Ses moyens
Dans le cadre de son budget pour 2020, l’OFB bénéficie de 433 millions d’euros de ressources qui proviennent des agences de l’eau, de la redevance pour pollutions diffuse au titre du plan Écophyto, ainsi que de l’État (programme 113 « Paysages, eau et biodiversité », mission « Écologie, développement et mobilité durables »).
Le Centre Athénas
Par Anna et Aboubacar

Crée en 1987, le Centre Athénas intervient dans 11 départements allant de la Franche-Comté à la Bourgogne, en passant par l’Ain et la Haute-Savoie. Il existe plus de 40 centres comme celui-ci en France. Géré par une association depuis 1995, le Centre vit grâce aux dons et adhésions (1/3 du budget) mais aussi grâce à des aides et à des conventions passées avec les collectivités locales.
Le Centre traite toutes les espèces (oiseaux, mammifères, reptiles et amphibiens). Mais il est le seul à pouvoir accueillir des lynx et des chats forestiers. Entre 1500 et 1700 animaux sont accueillis tous les ans. Athénas emploie trois salariés, deux personnes chargées des soins, un autre de l’accueil. Une journée type au Centre Athénas commence par les soins et le nourrissage des pensionnaires. Le Centre répond aussi aux appels des particuliers qui ont découvert des espèces en détresse. Il dispose aussi d’un réseau de correspondants très actifs, puisque plus de 250 bénévoles ont été formés à reconnaître les animaux et leur administrer les premiers soins.
Adresse :
366 Chemin du Montceau,
39570 L’Étoile
Téléphone : 03 84 24 66 05
https://www.athenas.fr
Les espèces protégées en Franche-Comté
Par Hanihei

En Franche-Comté, plus de 40 % des espèces d’oiseaux sont menacées.
La Franche-Comté liste notamment environ 80 espèces chassables sur 500 espèces d’oiseaux sauvages présentés dans l’Union Européenne. Pour l’heure, l’enquête de l’ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage) a relevé qu’entre 2010 et 2013, plus de 250 animaux (rapaces, mammifères), ont été capturés et détruits.
- Rhopalocère (papillon du jour)
- Orthoptère (sauterelle marron)
- Odonates (une espèce de libellule)
- Certaines races de reptiles et d’amphibiens.
- Ours brun et chat sauvage, loup, lynx.
Les associations protectrices de la faune sauvage
Par Enora et Chloé

La LPO (Ligue pour la protection des oiseaux) est une association qui a pour but la protection des espèces d’oiseaux et de leur environnement en France. D’après une étude réalisée en 2012, sur les 277 espèces d’oiseaux nicheurs recensées en métropole, 73 sont actuellement menacées sur le territoire français. Soit plus d’une espèce sur quatre.
Depuis 1912, date de sa création, elle agit dans trois domaines :
- La protection des espèces où elle met en œuvre 13 plans nationaux de restauration d’oiseaux parmi les plus menacés de France et coordonne des programmes européens de sauvegarde d’espèces et gère la réintroduction d’oiseaux menacés.
- La préservation des espaces naturels et notamment les zones humides (130 sites au total en France)
- L’éducation et la sensibilisation. Elle propose à tous les publics, et plus particulièrement aux scolaires et aux enfants (la LPO bénéficie de l’agrément « Éducation Nationale » et « Jeunesse et Education populaire), des ateliers, des visites guidées, des conférences, des expositions…
La LPO est aujourd’hui dirigée par Michel Métais et présidée par Allain Bougrain Dubourg. Elle compte 46 000 adhérents et 5 000 bénévoles actifs.
LPO – Besançon
Adresse : 7 Rue Voirin, 25000 Besançon
Téléphone : 03 81 50 43 10

Fondée en 1980, L’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS) est une association française de protection de la faune. Elle agit sur trois axes :
Actions juridiques où elle cherche à faire respecter et évoluer les lois de protection de la nature (tirs de loups, classement d’espèces nuisibles, interdiction des pièges tuants…). Plus de 3500 procédures devant les tribunaux ont été engagées depuis 40 ans.
Actions citoyennes en cherchant à mobiliser l’opinion publique, interpeller les élus et sensibiliser tous les publics. L’association est particulièrement active sur Facebook.
Actions foncières en créant des Réserves de Vie Sauvage® où aucune activité humaine n’est autorisée, hormis la balade. Les terrains acquis sont laissés en libre évolution en vue de préserver les espèces et les habitats fragiles.

Mondialement connu, la World Wide Fund for Nature, soit WWF, est sans aucun doute l’ONG la plus connue grâce à un réseau actif dans plus de 100 pays et près de 6 millions de membres.
La mission de WWF : Arrêter la dégradation de l’environnement dans le monde et construire un avenir où les êtres humains pourront vivre en harmonie avec la nature.
Ses champs d’action visent à protéger la planète selon cinq axes :
- La vie des océans : Préserver les écosystèmes marins
- L’alimentation : Favoriser des systèmes alimentaires durables
- La vie sauvage : Sauver les espèces emblématiques menacées (panda, tigre, lutte contre le braconnage en Afrique…)
- La vie des forêts : Protéger le poumon vert de la planète
- Le climat et les énergies : Contenir le dérèglement climatique en dessous de 1,5°C
