Le 4 janvier
Comme chaque année, les animaux sont un thème qui intéresse un grand nombre d’élèves. Mais plusieurs angles ont déjà été abordés les années précédentes : les maltraitances, les espèces en voie de disparition…
Comme pratiquement chacun a un animal, chacun évoque ce que son animal lui apporte. Et comme l’apaisement, la détente, le jeu reviennent souvent, on décide de prendre l’angle du soin par l’animal ou plus exactement de la zoothérapie ou médiation animale.
Mon chat et moi…
Quelques témoignages :
« La chienne de ma grand-mère s’appelle Zélia ,elle est très affectueuse et très énergique. Elle m’apprécie beaucoup et moi de même. Elle vient vers moi quand je ne me sens pas bien. Elle est très jalouse de la nouvelle chienne de ma mamie, Darsy. Je vais souvent la promener dans le parc et elle fait du toboggan. Je me sens mieux quand j’ai un animal près de moi, plus particulièrement les chiens. » (Loula)
« Mon chat est né d’une portée de 5 chatons, tous étaient noirs sauf lui . Les autres chats ne le laissaient pas manger auprès de sa mère . Résultat : il devenait vite malade et était très faible . Alors on a décidé de lui donner le biberon et sa santé s’est améliorée de jour en jour. Je me suis vite attachée à lui et lui ai vite trouvé un prénom. En fonction de sa couleur, j’ai décidé de l’appeler « Gris-gris ». Je l’ai gardé jusqu’à ce que mes parents se séparent . Dans mon nouvel appartement je n’avais pas de jardin, on l’a alors confié à ma grand-mère . Il n’était plus avec moi le soir pour me coucher et j’ai eu du mal à dormir sans lui. Mais je venais le voir tous les week-ends . Il me faisait beaucoup de câlins et je jouais tout le temps avec lui, Mais un jour, il est parti sans revenir. » (Alwaé)

« Mon chat s’appelle Ricky (mâle) et sa mère Penny ; ils ont 1 an d’écart. C’était le seul de la portée ; il est gris avec des rayures gris foncé. Ricky est assez peureux, il est quand même protecteur, il dort avec moi tous les soirs . Il est aussi très câlin et très gourmand aussi tous les soirs, il met sa patte sur mon épaule. » (Lou)

« Mon chien s’appelle Temis, il a 7 ans et il a eu un passé assez difficile. Il était déjà là dans ma belle famille lorsque je suis arrivé, mais je connais son passé. Il a été battu par son ancien maître et s’est enfui , encore la laisse au cou, dans la forêt. Il y est resté six mois et a été secouru pas la SPA. Ensuite ils ont contacté le maître qui est venu le chercher. Le chien n’a jamais voulu rentrer dans la voiture et les agents de la SPA l’ont repris en comprenant ce qui se passait. Il est donc resté à la SPA et ma belle famille est passée pour adopter un chien. En le voyant , ma sœur s’est accroupie et le chien est instinctivement venu poser sa tête sur ses genoux. C’est comme ça qu’ils ont su que c’était lui qu’ils prendraient ☺ » (Tristan)

« Ma chatte m’a apporté de la peur, elle me griffait ^_^ mais j’aimais la caresser. Parfois je la retrouvais dans mon lit quand je me réveillais, on peut dire qu’elle était attachante ( : Ma belle-mère l’a recueillie dans la rue lorsqu’elle était petite, elle l’a trouvée le long d’une route toute peureuse alors elle l’a emmenée. Elle s’appelait Tagada comme les fraises. Elle est morte d’une crise cardiaque. » (Alix)
« Mon chien s’appelle GRACE on la surnomme Nénète. Pour d’écrire mon chien, je dirais qu’elle est têtue et paresseuse. Mais j’aime bien quand on joue au foot, sa race est tibétaine je la considère comme ma sœur. » (Clément)

« Mon chat, Bellegazelle, adore les caresses et peut nous courir après pour en demander. Elle adore venir sur mon lit et vient me gratter les pieds quand je dors. Elle sème aussi des poils partout dans la maison mais j’adore la caresser et la brosser. Elle est très attendrissante et je l’aime beaucoup. » (Adèle)

« Mon chat, c’est un peu mon petit frère. Au quotidien, il m’apporte du réconfort, il me fait rigoler car il dort tout le temps dans des lieux et des positions marrantes. J’ai mes petites habitudes avec lui : par exemple, le matin, je lui donne un fond de mon pot de yaourt. Je ne me vois ps plus tard habiter sans chat. » (Sophie)

Et en vrac, posant pour la postérité, le chien d’Eden (Whysper), les chats de et le chien de Melina, le chat d’Apolline, les chats de Malou, le chat de Sophie, les chats d’Alwaé…









Qu’appelle-t-on « zoothérapie » ?
par Melina
La zoothérapie (ou thérapie assistée par l’animal) désigne un ensemble de méthodes thérapeutiques non conventionnelles qui utilisent la proximité d’un animal domestique ou de compagnie, auprès d’un humain souffrant de troubles mentaux, physiques ou sociaux pour réduire le stress ou les conséquences d’un traitement …
La zoothérapie sert aussi à :
- surmonter un moment difficile faisant suite à un choc psychologique ou émotionnel,
- favoriser la relaxation,
- réduire le stress,
- diminuer la tension artérielle liée à un état de stress,
- se sentir utile,
- rétablir l’estime de soi,
- combler un besoin émotionnel,
- interagir plus aisément avec d’autres personnes,
- sortir de l’isolement,
- créer un lien avec la nature,
- se sentir aimé sans condition.
Les animaux les plus utilisés en zoothérapie sont :
par Melina, Mathilde, Alix et Tristan
Le cheval
Le cheval est considéré comme un médiateur de très grande qualité dont les capacités d’empathie sont exceptionnelles. Il joue un rôle majeur en zoothérapie auprès de patients de tout âge, enfants et adultes. Il aide à améliorer leur santé mentale, physique et/ou émotionnelle car sa présence met en confiance et stimule les émotions. On recourt au cheval dans tous les pays du monde à des fins thérapeutiques y compris dans le cadre hospitalier. Il accompagne les personnes les plus fragiles. La thérapie assistée par un cheval est appelée l’équithérapie et le professionnel de la médiation équine est un équicien diplômé.

Le chien
Ce médiateur possède des prédispositions qui rendent possible un travail en profondeur auprès de patients en situation de handicap mental mais aussi auprès de ceux en recherche d’un bien-être physique. On recourt souvent au chien dans le domaine des anévrismes.


Le chat
Il apporte par sa simple présence un apaisement réel aux personnes qui, dans le cadre de la zoothérapie, retrouvent une stimulation de leurs capacités. C’est l’exemple type de l’animal qui collabore parfaitement dans le cadre de séances destinées aux personnes âgées.

Le dauphin
La thérapie assistée par le dauphin est la delphinothérapie. Ce moyen thérapeutique basé sur l’échange multisensoriel entre le dauphin et l’humain utilise à la fois l’animal et le milieu aquatique. Certaines séances se déroulent soit en mer, soit en bassin. Les principales indications de la delphinothérapie sont :
- l’autisme,
- les phobies,
- la dyslexie,
- la mucoviscidose,
- le syndrome de stress post-traumatique,
- la trisomie 21 ou syndrome de Down,
- la dépression,
- le syndrome de Rett.
Bien d’autres difficultés ou problèmes de santé peuvent justifier des séances de delphinothérapie comme par exemple la surdité, la cécité, un trouble du déficit de l’attention, l’anorexie ou encore un cancer.
Certains petits rongeurs
Lapin, cobaye, et même le rat sont de petits rongeurs auxquels on recourt en France dans le cadre de la thérapie assistée par l’animal en tant que médiateurs auprès de personnes en situation de handicap. Ces animaux apportent un apaisement, une stimulation et peuvent même aider l’humain à développer certaines de ses capacités. Largement associés aux souvenirs d’enfance, ils sont fréquemment utilisés lors de séances de zoothérapie pour les patients âgés chez lesquels ils ravivent nombre d’émotions enfouies.

Le lapin aide ainsi à la méditation.
La chouette

Elle éveille les capacités et donne l’envie de découvrir et d’avancer .
Bien entendu, même si l’animal est un « outil thérapeutique« , la zoothérapie implique une pratique sécuritaire et le respect de l’animal. Il est indispensable que chaque activité à laquelle il participe dans ce cadre puisse contribuer à son épanouissement et que sa collaboration soit totalement volontaire. En aucun cas l’animal ne doit être forcé.
Sources (infos et photos : AZE (Luxeuil (70) et AZCO (Mont Saint Jean (21))
Zoothérapeute, un métier pas comme les autres…
par Clément
Comment fonctionne la zoothérapie?
Pour pratiquer la zoothérapie il faut la présence d’un animal lors de séances . La présence de l’animal va dans un premier temps motiver, et apporter du réconfort aux personnes présentes.
Comment devenir zoothérapeute?
Pour devenir zoothérapeute il faut déjà avoir des connaissances en santé et en sociologie exemple de métiers: psychologue, médecin, aide-soignante, ergothérapeute, psychomotricienne, éducateur spécialisé, éducateur de jeunes infirmière enfants…
Quelle est le salaire (par heure)?
Variable selon le statut et les séances (généralement facturées entre 25 et 60 € / heure). Contrairement au salaire moyen par heure qui est de 9,30€ .
Plus d’infos sur la séance :
La séance dure 1 h 30 au cours de laquelle les activités peuvent être très différentes : brossage, éducation, promenade… Le zoothérapeute tâchera également de s’informer sur le ressenti de son patient et l’aider à exprimer ses émotions à l’aide des animaux.
Petit historique de la zoothérapie
par Loula et Eden
Le premier programme de zoothérapie a été enregistré au IXème siècle dans la ville de Gheel en Belgique.
Au XVIIIème siècle, l’anglais William Tuke, fonde l’institut York Retreat qui ouvre ses portes en 1796. L’un des nouveaux traitements était de donner des lapins et des volailles aux patients afin qu’ils veillent sur eux et les soignent, les rendant ainsi responsables.
La première utilisation thérapeutique de l’animal aux Etats-Unis remonte à 1919, les chiens étaient utilisés comme compagnons des pensionnaires de l’hôpital psychiatrique.
En France, en 1976, Ange Condoret, vétérinaire français, entreprend des expériences avec des enfants souffrant de problèmes de langage, après être entré en contact avec B. Levinson.
Sur la base de ses observations et travaux de recherche, il définit en 1978 une nouvelle méthode adaptable à chaque enfant : l’IAMP ou Intervention Animale Modulée Précoce. Elle sert à développer la communication non verbale, pour ensuite améliorer la communication verbale plus facilement. (Permettant aussi la détection précoce de troubles de la communication).
Source : https://www.ami-maux.com/media-quoi/pour-qui-2/
L’équithérapie
par Melina et Mathilde
1) Quelles études faire pour être Equithérapeute ?
Pour être Equitherapeute il faut faire une formation de 600 heures délivrée par la Société Française d‘Équithérapie (SFE) et une formation de 630 heures délivrée par l’Institut de Formation en Équithérapie (IFEq).
2) Quel est le salaire d’une Equithérapeute?
Le salaire d’une Equitherapeute débute à environ 1400€ nets mensuels, et va jusqu’à 2700€ nets en fin de carrière.
3) Quel diplôme pour être Equithérapeute ?
Un diplôme dans le médical ou dans le social et une bonne connaissance du cheval
4) Comment se déroule une séance d’équithérapie ?
Elle débute généralement par une mise en relation avec le cheval par le toucher. Cette première étape vise à entrer en communication avec l’animal et à instaurer une relation affective. L’équithérapeute encourage son patient à prendre soin du cheval par le pansage.
5) Comment fonctionne l’équithérapie ?
l’équithérapie rappelle que le soin, s’il a pour but de soulager l’esprit, prend en compte les dimensions psychiques et corporelles du patient. L’équithérapie considère donc qu’on peut passer par le corps et par l’esprit pour atteindre des objectifs en termes de santé psychique.
6) Pourquoi faire de l’équithérapie ?
L’équithérapie s’attache à améliorer les difficultés d’ordre psychique, comme l’angoisse, le retard intellectuel ou de langage, le manque de confiance en soi ou encore certains troubles du comportements.
7) Qui peut faire de l’équithérapie ?
La grande majorité des équithérapeutes sont des professionnels médico-sociaux (éducateurs spécialisés, médecins, psychologues, infirmiers, assistants sociaux, psychomotriciens, orthophonistes, ergothérapeutes, moniteurs-éducateurs…), eux-mêmes cavaliers, et s’étant par la suite formés à l’équithérapie dans un parcours …
8) Pourquoi le cheval ?
Un partenaire ancestral qui nous mobilise corporellement, émotionnellement, psychiquement. Dans son environnement naturel, le cheval est un « chasseur d’herbe » qui vit en troupeau. … Il a développé des canaux sensoriels hyper affinés, afin de pouvoir repérer ses prédateurs et organiser sa fuite.
9) Pourquoi les gens aiment les chevaux ?
Le cheval nous apporte un formidable sentiment de liberté et de communion avec la nature. Mais il enseigne aussi la modestie, la rigueur et la persévérance. Autant de valeurs qui nous aident à grandir.
Sources : IFEQ (Clichy)