Allez, plus de secret pour notre dernier reportage…

Avec l’ouverture de Bien Urbain à Besançon, on  s’est interrogé sur l’art urbain, le street art. On laisse encore un peu de suspense pour l’angle du prochain sujet !!

 

La définition de l’art urbain

Par Réda-Aymen

L’art urbain est un mouvement d’art contemporain, il regroupe plusieurs formes d’art fait dans des endroits publics, et englobe diverses techniques telles que le graffiti, le pochoir, la mosaïque …

 

Histoire de l’art urbain

 Par Héloise

L’art urbain (ou street art), est un mouvement artistique contemporain. Il regroupe toutes les formes d’arts réalisées dans la rue ou dans des endroits publics. C’est principalement un art éphémère.

Il existe depuis les années 1960 une prise en compte de l’environnement urbain dans la création contemporaine.

Allan Kaprow, un des premiers artistes à utiliser les installations, écrit que « L’art s’est déplacé de l’objet spécialisé en galerie vers l’environnement urbain réel ».

En France, les années 1960 voient également des expérimentations d’intégration de l’art dans la ville. L’art urbain en tant qu’initiative individuelle commence à s’épanouir en France à partir de Mai 1968.

 

L’émergence du parkour, à l’identique d’autres nouvelles pratiques et sports urbains (skateboard, danses de rue, bmx, street art…), est une remise en cause des usages de l’espace public. Le parkour peut ainsi apparaître aux riverains comme une activité gênante, génératrice d’insécurité, de désordre ou des actes de provocation. Néanmoins ces considérations à l’égard de ces activités urbaines se sont progressivement modifiées. (Source : Wikipédia)

Certaines autorités ont commencé à interdire le parkour, pour causes de dégradations, traces de chaussures sur les murs, et de troubler l’ordre public. Le parkour est considéré comme un sport.

 

 

Le street art, ses outils, ses techniques

par Julian

Les outils utilisés

bombe aérosol
Source: expert-peinture.fr
  • peintures
  • bombe aérosol pinceau
  • cutter
  • ruban adhésif
  • stickers
  • textile
  • fil
  • laine
  • vidéoprojection ou lampe dans le cadre du light painting

 

Les différentes techniques ou différents arts du « street art »

  • le graffiti
  • l’affiche
  • l’animation (montage vidéo à partir d’images prises dans la rue)
  • l’installation d’œuvres d’art visuel
  • la mosaïque et le carrelage
  • la peinture
  • le pochoir
  • le tape art (œuvre faite uniquement avec du ruban adhésif)
  • le yarn bombing (forme de street art qui utilise le tricot)

Le graffiti inversé : Quelques artistes réalisent des graffiti dits légaux sur les murs à l’aide de pochoir et d’eau sous pression. En effet la plupart des murs des villes sont sales à cause de l’accumulation de crasse et de pollution. Cette technique est appelé le graffiti inversé : au lieu de rajouter de la matière sur un mur, on en retire la saleté et les armes de l’artiste sont des produits de nettoyage. Si un artiste exerce cette technique il y a peu de chance qu’il se fasse arrêter par les forces de l’ordre.

graffiti inversé
Source: Lezartiste canalblog

L’affiche : C’est un support en papier, plastique ou carton qui permet de rendre un contenu public, c’est-à-dire que tous les citoyens, au sens des habitants de la cité, peuvent prendre connaissance de contenu, volontairement ou involontairement.

Le pochoir : Le pochoir est une technique qui permet de reproduire une forme, appelée motif. Les atouts du pochoir sont le gain de temps dont bénéficient ses utilisateurs car aucune précision n’est requise lors du remplissage à la peinture, et le motif en question est reproduit avec exactitude.

Les graffitis

par Murat

Le graffiti est une peinture réalisée sur un mur, sur un objet etc…

panda
Source: Ebay

Ce mouvement existe depuis la Préhistoire quand les hommes préhistoriques gravaient sur les murs.

facebook-prehistoire
Source: Ca m’intéresse

Le graffiti, un art légal ou illégal ?

Bien que le graffiti ait gagné les honneurs de certains milieux

(dont le milieu artistique),  certains penchent encore pour dire qu’il ne mérite pas sa place au sein du milieu artistique et même qu’il devrait être banni.

Pourtant, tout porte à croire que s’il est réalisé dans un contexte légal, le graffiti est un excellent moyen de stimuler la créativité des jeunes et de les pousser à développer leurs talents, ce qui est très positif pour une population.

De plus les jeunes verront l’avenir d’un autre angle.

teletubbies
Source: National Geographic Your shot

La différence entre tag et graffiti

Représentant parfois des paysages ou des personnages variés, le graffiti fait partie de l’art moderne la plupart du temps et est reconnu comme tel.

Le tag est, quant à lui, l’illustration d’un pseudonyme personnel ou de celui d’un collectif. Il représente l’appartenance à un groupe ou le simple désir de vouloir acquérir une certaine notoriété sur la scène graff.

Tag-Planoise-Besançon
Source: Wikipedia. C’est bien un tag de Planoise!!

L’apparition du graffiti dans le monde

Le graffiti est apparu enAmérique dans les années 1960  (ils étaient faits sur les métros, wagons et trains.)

Lien du site source : http://www.le-graffiti.com/

Les graffitis (suite)

Par Louis

INTRODUCTION

Le graffiti est une inscription graffée ou peinte sur des murs ou des monuments. Les graffitis remontent à la Grèce antique voire à la Préhistoire.

LA DIFFÉRENCE ENTRE TAG ET GRAFFITI

Un graffiti représente plus des paysages ou des personnages alors que les tags représentent une écriture (nom, pseudonyme, message).

LE STATUT JURIDIQUE DU GRAFFITI EN FRANCE

En France, le street art en général est légal en fonction de plusieurs critères :

le droit de propriété ( l’accord du propriétaire ), le droit d’auteur puis il faut que l’inscription soit validée par le propriétaire.

LE GRAFFITI ET L’HISTOIRE

Le graffiti, du XVI ème siècle jusqu’au XVIII ème siècle, était utilisé dans certaines prisons avec des pierres pour laisser une trace de son passage. Maintenant les graffeurs expriment une opinion dans leurs œuvres.

Les termes généraux du graffiti

Par Cheikh

  • Blackbook : carnet de dessins circulant entre graffeurs où chacun dessine pour chacun.
  • Book : recueil de toutes les photos d’un graffeur.
  • Buffer : nettoyer un tag ou un graffiti.
  • Cap : embout fixé sur une bombe permettant de faire des traits plus ou moins gros.
  • Crew : groupe de taggeurs ou de graffeurs.
  • Toyer : repasser le graffiti ou le tag d’un autre graffeur.
  • Piece : graffiti.
  • Placer, poser : faire un tag.

 

Les termes techniques

  • Outline : contour d’un lettrage.
  • Higtlight : Lumière intérieur du contour d’un lettrage.
  • Extra-contour : sur-contour extérieur d’un lettrage.
  • 3D :

1) volume ajouté a un lettrage lui donnant d’être en trois dimension

2) style de graffiti d’origine allemande et hollandaise basé sur la recherche de volume dans les lettrages en trompe-l’oeil, généralement sans contour.

  • Style new-yorkais : inspiré de la typographie illustrant les pochettes de disques et les comics underground des années 70. Ce style, le plus repris a travers le monde, constitue la tendance « classique du graffiti ».

 

Les termes propres au graffiti sur « roulant » (trains et métros)

 

  • Panel : Lettrage compris entre le bas du wagon et la limite des fenêtres ; souvent entre deux portes.
  • End to End : Panel ou série de panel recouvrant un wagon dans toute sa longueur. ¸ Top to bottom : Lettrage recouvrant un wagon de bas en haut.
  • Whole car : Graffiti recouvrant un wagon de bas en haut et sur toute sa largeur. (par extension : double whole-car, whole-train,…).

 

Les styles de graffiti

Il existe un grand nombre de styles pouvant s’appliquer aux fresques et parfois aux « flops »

  • Le style bulle (« Bubble »)
  • Le « Block Letter » (lettres carrées et compactes)
  • Le « Wildstyle » dans lequel les lettres sont illisibles, abstractisées, enchevêtrées et décoratives, lisibles uniquement par les initiés. C’est, selon beaucoup, la discipline « reine » du graffiti new-yorkais tandis que pour d’autres ce sont les lettrages les plus simples et les plus purs typographiquement parlant qui méritent le plus de considération.

 

Le FAME Festival

Par Marie-Mise et Anna

La petite ville italienne appelée Grottaglie est devenue un paradis pour le street art. Les murs de cette petite cité se parent d’œuvres et de fresques aussi colorées qu’incongrues.

A l’origine du festival, l’atelier de sérigraphie italien Studiocromie, l’un des plus inventifs du moment. C’est Angelo Milano qui a commencé à inviter des artistes à peindre et à organiser une exposition collective. Il l’appelle ce festival FAME. Fame voulant dire gloire en anglais et faim en italien.

Des artistes tels que les Espagnols Sam3 et Escif, des Américains Swoon et MOMO, des Brésiliens Nunca et Os Gemeos, l’Irlandais Conor Harrington, du Portuguais Vhils, les Italiens Blu et Ericailcane.