La mobilité urbaine en pleine révolution
par Marius
Omniprésents, l’automobile et les deux roues font partie de notre quotidien des villes. Mais la densité du trafic dans les villes, synonyme d’embouteillages toujours plus nombreux, et les considérations écologiques permettent à des modes de déplacement alternatifs d’apparaître dans les rues et sur les trottoirs.
Quels sont les nouveaux modes de déplacement électriques individuels ?
Il existe une dizaine de nouveaux véhicules électriques individuels, ou engins de déplacement personnel. 100 % électriques, ils offrent plusieurs avantages dont celui d’avoir une grande autonomie et de ne pas émettre de CO2.
- La trottinette électrique;
- Le gyropode ;
- Le vélo électrique ;
- L’hoverboard ;
- La gyroroue ou le monoroue
- Le skate électrique…
[voir les présentations détaillées ci-dessous]
La mobilité urbaine se réinvente donc avec l’apparition de nouveaux « véhicules » individuels, compacts et légers, mais ce n’est pas sans poser des questions :
- Ces nouveaux moyens de transports sont-ils vraiment accessibles à tous ?
- Faut-il les bannir des trottoirs ?
- Que prévoit le code de la route ?
- Faudra-t-il repenser les espaces urbains ?
Source :
https://www.boulanger.com/info/animation/bcbu/ecomobilite/deplacement-de-demain.html
L’utilisation des nouveaux moyens de déplacement dans l’espace public
par Romane
Aujourd’hui, la mobilité douce se répartit de la manière suivante en France :
- 4 % se déplacent en trottinette ;
- 6 % utilisent des objets de glisse autres que la trottinette ;
- 6 % des cyclistes utilisent un vélo électrique (soit 1,6 % des Français).
Trottoir ou route ?
A ce jour, aucune réglementation
L’usage des EDP ne fait l’objet, pour l’instant, d’aucune réglementation spécifique du Code de la route. Leur circulation dépend d’une certaine tolérance des pouvoirs publics :
- Les EDP ayant une vitesse inférieure à 6 km/h (vitesse moyenne d’un piéton) doivent circuler sur le trottoir à allure modérée et respecter le Code de la route piéton (respect des feux et emprunt des passages protégés). Circuler sur les pistes cyclables est toutefois toléré.
- Les EDP dépassant les 6km/h doivent rouler uniquement sur la chaussée et respecter le Code de la route des automobilistes (en particulier, nécessité d’une immatriculation).

En ce qui concerne les vélos électriques :
Comme les vélos classiques, les vélos électriques sont les seuls véhicules non immatriculés à devoir circuler sur la route. Condition à respecter pour ne pas être considérés comme des cyclomoteurs : l’assistance électrique doit s’arrêter quand le cycliste ne pédale pas, se couper au-dessus de 25 km/h et ne pas avoir une puissance de moteur supérieure à 250 watts.
Source :
https://www.fournisseur-energie.com/la-mobilite-urbaine-se-reinvente/
https://www.lci.fr/conso-argent/gros-plan-sur-les-nouveaux-modes-de-transport-urbain-2072302.html
Les conseils de la la Prévention routière
par Marielise
Le maire peut interdire l’usage des engins à roulettes sur tout ou partie du territoire de sa commune, en fonction des circonstances locales.
Les risques sont donc réels et il est impératif de suivre quelques conseils avant de les utiliser :
- Évitez absolument tout engin motorisé non homologué permettant de dépasser 25km/h, dont l’usage est formellement interdit par le code de la route.
- Respectez toujours les règles de circulation pour les piétons comme les passages et feux piétons et soyez particulièrement prudents vis-à-vis des personnes à pied. Ne dépassez pas la vitesse de la marche, soit 6 km/h
- N’empruntez pas les voies de circulation (chaussée, piste cyclable…) qui sont réservées aux véhicules homologués.
- Avant d’emprunter les trottoirs, vérifiez que la pratique n’est pas interdite par la mairie.
- Vérifiez auprès de votre assureur que vous êtes couvert au titre de la responsabilité civile pour l’utilisation de votre trottinette ou gyropode électrique.
- Enfin, rendez-vous visibles (vêtements et accessoires de haute-visibilité, un gilet jaune par exemple) et protégez-vous des chocs et des abrasions (casque, coudières, genouillères,… comme à roller).
https://www.preventionroutiere.asso.fr/2016/04/05/les-nouveaux-moyens-de-mobilite-urbaine
Les déplacements doux à Besançon
par Anna
- La voiture particulière, premier mode de transport avec 50% dans le centre ville (75% en périphérie).
- La marche à pied : 35%
- Les déplacements cyclables : 2%.
La sécurité des modes doux et l’amélioration des cheminements est un enjeu important.
Aujourd’hui, le Grand Besançon compte 200 km d’itinéraires modes doux soit :
- 32 km de voies vertes
- 33 km de pistes cyclables
- 53 km de bandes cyclables
- 11 km de voies bus/cycles
- 90 km de cheminements modes doux (allées de parc, allées forestières, allées de quartiers, passerelles et souterrains).
La ville de Besançon va mettre en place des aménagements pour que les déplacements doux soient plus utilisés et la voiture moins.
Source : http://www.besancon.fr
La trottinette électrique
par Marion
Les trottinettes électriques sont des trottinettes avec un moteur intégré dans l’une des roues. Certains modèles peuvent rouler jusqu’à 40 km/h.
La trottinette électrique est un produit innovant qui rencontre un grand succès. Légère, compacte mais plus rapide qu’un modèle manuel, elle est idéale pour se rendre au travail, en complément ou non des transports en communs. Elle peut être équipée d’une selle, voire homologuée pour la route.
Source: Mobilityurban
Le vélo électrique
par Ahmed et Dounia
Un vélo électrique est une bicyclette munie d’un moteur électrique (ce moteur se situe au niveau du pédalier ou d’une des roues), alimenté par une batterie, et qui va permettre d’assister l’utilisateur lorsqu’il pédale.
On trouve en général 3 à 4 niveaux d’assistance différents.
Il existe plusieurs sortes de vélos électriques


Un peu d’histoire
Le vélo à assistance électrique ou VAE, couramment appelé vélo électrique, a fait une première apparition de courte durée dans l’entre-deux-guerres, avant d’être relancé dans les années 1970. Limité à l’origine par l’autonomie, le volume et le poids des batteries, il connaît son véritable essor depuis les années 2000/2005 en particulier grâce à des évolutions technologiques de poids sur les batteries.
Les vélos électriques existent dans différents modèles (vélo de ville, VTT, vélo de course). Grâce à l’assistance électrique (batterie) qui s’enclenche lors du pédalage, ils permettent d’atteindre avec peu d’effort une vitesse de 25km/h et de grimper plus facilement les côtes.
Le monoroue ou gyroroue ou wheel
par Jules

L’engin a été inventé par deux Français, Janick et Marc Simeray en 2005. Ils ont accordé une licence de leur brevet américain US8616313 sous contrat à la société Inventist en 2011, qui l’a exploité sous la marque Solowheel.
Dans la foulée du pionnier Solowheel, de nombreux fabricants ont lancé leur gyroroue (monoroue électrique ou SBU pour « self balancing unicycle »). Ces appareils, vendus entre 700 et 1 500 €, allient souplesse et confort pour les trajets urbains quotidiens. Puissance du moteur, batterie et maniabilité varient d’un modèle à l’autre. Voici quelques particularités:
- Vitesse maximum : 30 km/h
- Autonomie : 40 km
- Inclinaison 20°
L’hoverboard
par Murat et Cheikh
L’hoverboard est un nouveau moyen pour se déplacer à peu près partout.
Avantages :
Cet engin à deux roues permet un déplacement plus rapide, il fait faire moins de mouvement et donc limite la fatigue, et en même temps il fait travailler notre équilibre; il permet aussi d’éviter les bouchons et il ne pollue pas.
Inconvénients :
Comme on marche moins, on fait moins d’exercice physique et l’équilibre est très dur à trouver.

Origine de l’hoverboard
Cette image tirée du film Retour vers le futur nous révèle l’origine de l’engin.

La conception de l’hoverboard vient d’une histoire assez surprenante. En effet, c’est le film culte Retour vers le futur 2 sorti aux environs des années 90 qui a donnéune idée au concepteur de la planche àroulette électrique qu’on connait aujourd’hui. C’est donc Marty MC Fly qui a été la première personne au monde àutiliser un hoverboard. Cette planche volante semble être propulsée par de minuscules réacteurs et peut vraisemblablement léviter sur toutes les surfaces, même au-dessus de l’eau, mais cela relève de la fiction. Eh oui, la conception d’un tel objet technologique est assez difficile, puisque la technologie qui permet de profiter de cela n’a pas encore étédéveloppée. Et c’est làque l’inventeur de l’hoverboard a imaginéun autre gadget qui suit l’esprit du skateboard àréacteur, mais qui se base sur un principe plus conventionnel et réaliste et c’est àpartir de ce moment que l’hoverboardàroues est né.
L’hoverboard : le moyen de transport du futur ?
Actuellement, les avancées en termes de nouvelles technologies ne cessent de se révolutionner. Et c’est normal puisque de nouveaux horizons dans tous les domaines ne cessent d’être découverts. Pour l’hoverboard par exemple, il n’est certainement pas étonnant de le voir être en tête d’affiche en ce qui concerne les moyens de transport du futur, puisqu’il est clair et certains même, qu’un jour ou l’autre les homme développeront une nouvelle source de technologie et même les rêves les plus fous se réaliseront. De plus, le domaine du transport est très évolutif et les nouveautés sont constantes et il ne sera plus étonnant donc de voir des voitures ou autres moyens de transport voler.