Les chiffres du foot en France

Par Emma, Nilia, Antouay

La FFF compte aujourd’hui près de 2,2 millions de licenciés près de 169 000 féminines dont 125.412 pratiquantes, 35.000 dirigeantes, 8.000 éducatrices et 900 arbitres, selon les chiffres officiels au 30 juin 2018.

Les femmes sont donc de plus en plus présentes dans le monde du football, et il y a de plus en plus de mixité dans l’ensemble des organisations.

Le pourcentage de clubs proposant une formation en football aux jeunes filles est actuellement de 80%.

Depuis la victoire de l’équipe de France masculine lors de la Coupe du Monde en Russie, le nombre de licenciées en football féminin a augmenté de 15 %. Les années précédentes était de +10 %.

La Fédération compte sur de nouvelles adhésions, à l’occasion du Mondial 2019 féminin.

Source : Fédération française de FootballCapture d’écran 2019-05-13 à 19.27.04

 

L’histoire mouvementée du foot féminin

Par Aurélie, Marie, Zineb

C’est au Royaume Uni que les femmes ont joué au football pour la première fois en 1881. Le match opposait une équipe écossaise à une équipe anglaise. En 1921, la Football Association interdit d’accueillir les femmes, ce qui entraîne la fondation d’une ligue féminine.

Quelques jeunes filles et jeunes femmes commencent à jouer au football à Paris dès 1917. La première rencontre de football féminin est en 1917 au sein de la Fédération des sociétés féminines sportives de France (FSFSF).

En 1921, leurs premiers matches de football opposent des jeunes filles et des jeunes gens, mais ils s’interrompent l’année suivante après le décès d’une joueuse en plein match.

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L’équipe de France en 1920 – Image : FFF

Désormais les filles ne pratiquent le football qu’entre elles. La Fédération française crée, selon le modèle masculin, un championnat de parisien puis, malgré le faible nombre d’équipes, un premier championnat de France.

Cependant les règles du jeu sont tout spécialement adaptées à la constitution féminine. Le football féminin a des difficultés à se développer.

Considéré comme nocif, le football est interdit aux femmes en 1941. Il faudra attendre les années 1960 pour qu’il fasse son retour. Les fédération anglaise, française et allemande reconnaissent le football féminin dans les années 1969-1970.

Comme au début du siècle, il s’organise dans un premier temps en s’adaptant aux particularités féminines, avec notamment un temps de jeu réduit, un ballon plus petit et la possibilité de se protéger la poitrine.

La première Coupe du monde est jouée en juillet 1970 mais c’est encore « non officielle ». Plus tard, en 1991, l’UEFA et la FIFA conviennent qu’il faut mettre en place des compétitions féminines plus « officielles » comme la Coupe du Monde et le Championnat d’Europe.

Cette discipline a pu mettre en place des championnats nationaux, des épreuves internationales de clubs et d’équipes nationales. Ce mouvement devient encadré par les fédérations nationales en Europe.

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Source : jeffrey-f-lin – Unplash

En 2015, en France le football et le rugby sont les sports les moins pratiqués par les femmes.

Source : FFF, Wikipedia, Weeplay.

 

La Coupe du Monde de football féminin en France

Par Lamia, Ribelle et Rayan

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La mascotte de la Coupe du Monde en France 2019 – Image : FIFA

Pour la toute première fois depuis la première édition officielle de 1991, la plus prestigieuse des compétitions internationales se déroulera, du 7 juin au 7 juillet prochains, en France.

24 équipes y participeront. Parmi les favorites : les Etats-Unis avec trois couronnes mondiales, l’Allemagne, l’Angleterre, le Canada et la France.

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Au total, 52 matchs joués dans les neuf villes choisies pour accueillir le tournoi : Grenoble, Le Havre, Lyon, Montpellier, Nice, Reims, Rennes, Paris, Valenciennes.

Le calendrier des matchs ici

Depuis le 2 mai dernier, Corinne Diacre, l’entraîneur de l’équipe de France, a dévoilé la liste des 23 joueuses sélectionnées.

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La médiatisation du football féminin

Par Nilia , Marie et Zineb

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Le poids des retransmissions sportives féminines en augmentation La proportion est comprise entre 16 et 20 % en 2016 mais la présence du sport féminin en télévision a donc nettement progressé au cours des dernières années. En termes de volume horaire, les compétitions féminines de tennis (1 039 heures), de football (443 heures), de ski (360 heures) et de biathlon (268 heures) sont les plus représentées en 2016. En comparaison, les compétitions sportives masculines faisant le plus l’objet de retransmissions sont le football (4173 heures), les sports mécaniques (2396 heures), le tennis (2149 heures) et le rugby (1663 heures).

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Source : Pixabay

Certaines compétitions sportives féminines ont connu des succès d’audience importants, qui sont le reflet d’un engouement réel et croissant pour la pratique féminine et confirment l’intérêt pour les chaînes de télévision de les exposer.

A titre d’exemple, lors des Jeux olympiques de Rio en 2016, 5,6 millions de téléspectateurs en moyenne étaient devant leur téléviseur lors de la retransmission de la finale de Judo «Femmes +78 kg». Plus récemment, la demi-finale de la Coupe du monde féminine de rugby Angleterre- France a été suivie en moyenne par 3 millions de téléspectateurs sur France 2, un recordd’audience pour le rugby féminin.

Sur la période 2011-2015, 4 des 10 meilleures audiences des chaînes de la TNT gratuite (hors chaînes dites « historiques », lesquelles concentrent traditionnellement les plus fortes audiences) sont des compétitions sportives féminines.

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Source : CSA

« Joue-la comme Bekham »

Par Emma et Zineb

C’est l’histoire d’une jeune fille d’origine indienne qui adorait le football mais qui ne jouait qu’avec les garçons.

Dans sa religion, les femmes ne font que le ménage et la cuisine. Un jour, alors qu’elle jouait avec des amis au ffot, elle se fait remarquer par une footballeuse, capitaine de son équipe qui joue dans un club avec seulement des filles et un coach. La joueuse lui propose de venir participer à un entraînementavec son équipe.

Sa famille y étant opposée, elle joue en cachette. Puis elle tombe amoureuse du coach. Son père et sa mère découvrent la vérité au moment du mariage de sa soeur. Elle arrête donc le foot durant quelques semaines.

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La dernière saison, elle décida de participer mais son père le remarqua. Il a alors pris conscience de son potentiel car il était un ancien footballeur mais avait du arrêter en raison d’une blessure qui l’avait handicapé.

A la fin, elle part en Amérique pour continuer sa carrière.